La question du bonheur au travail est vitale pour notre épanouissement : nous allons parcourir les raisons qui nous démotivent, et comment changer ça.
En dépit des progrès technologiques qui nous éloignent du besoin de survivre, le monde occidental, étrangement, n’a probablement jamais été aussi malheureux. Autrefois, nos esprits prélogiques, moins calculateurs, étaient plus centrés dans le moment présent. Ne pas savoir d’où venait notre prochain repas importait peu ! La conscience ne se préoccupait pas.
Aujourd’hui, malgré la sécurité matérielle, des congés payés, une retraite, un toit et des assurances maladies, notre conscience se préoccupe infiniment plus que celle de nos ancêtres, parce que nous gagnons en pouvoir subjectif et mental au fil de l’histoire. Nous vivons même une époque où notre agilité mentale n’a jamais progressé aussi vite. En conséquence, notre sens critique n’a jamais été aussi fort dans l’histoire de l’humanité. Forcément, nous questionnons tout, et de plus en plus.
Naturellement, cette situation nouvelle doit engendrer la refonte de notre modèle sociétal, qui résiste et persiste dans son état traditionnel. Par exemple, nous continuons d’enseigner comme au XIXe siècle, où la sécurité matérielle était l’unique composante recherchée dans nos vies. L’éducation se réduit trop souvent à de l’intellectualisme stérile qui n’aide pas à créer du sens à nos vies. Pour la société, notre raison d’être se limite encore trop au rôle d’animal consommateur. Evidemment, beaucoup d’emplois reflètent encore cette réalité : ennuyants, répétitifs, exténuants, à l’image d’une société qui rejette tout sens à la vie. Mais aujourd’hui, les gens veulent « plus » que du matérialisme; ils veulent également s’épanouir et vivre heureux.
En vérité, plus nous créons du sens à notre travail, plus le bonheur semble nous gagner à tous les niveaux. Le fait est que nous venons au monde avec le pouvoir de créer notre destin, mais il faut le développer. Le sens de la vie se manifeste dans notre pouvoir de créer, à notre façon, un impact constructif dans le cœur des autres. Cet impact devient naturel quand nous poursuivons des activités qui nous passionnent. Il n’appartient qu’à nous-mêmes de découvrir quoi et comment en notre for intérieur.
Le plus grand indice d’avancement à notre quête de sens survient dans ce que nous aimons faire, sans effort, comme si le travail n’existait pas. Enfant, nous manifestons spontanément des tendances naturelles, susceptibles de révéler des intérêts qui, avec le temps, finissent par se connecter et se lier d’elles-mêmes si nous les poursuivons, jusqu’à matérialiser un chemin de vie épanouissant, où le travail se transforme en motivation personnelle.
Mais vouloir une vie passionnante n’est pas suffisant pour la manifester, car nous ne sommes pas seuls ; l’inconscient joue un rôle très déterminant dans nos vies. Ce que le monde ignore, c’est que notre malheur n’a jamais rien à voir avec notre travail ou les autres. Nous le croyons à tort, parce que nous projetons, par ignorance, notre malaise intérieur à l’extérieur de nous-mêmes. Nous ne savons pas gérer autrement l’effroyable sensation qui nous envahit dans une situation difficile, car personne ne nous l’apprend.
En domptant nos démons intérieurs, la souffrance disparaît, peu importe les difficultés rencontrées sur notre chemin de vie (échec professionnel, divorce, chômage, etc.). Le bonheur au travail implique donc de voir nos problèmes comme des opportunités externes et internes. Nos épreuves sont des trésors cachés qui nous obligent d’abord à changer de l’intérieur pour manifester la vie que nous désirons de l’extérieur. En apprenant à découvrir ces trésors, nous lâchons prise sur nos problèmes en manifestant tout notre pouvoir personnel. Alors, nous manifestons l’énergie créative qui nous transporte vers l’activité que nous aimons. Bonheur au travail.
Envie d’aller plus loin ?
L’application #1 pour se libérer changer & rayonner :
Comment devenir super résilient :
Séances efficaces pour se transformer :