Nous allons voir le principe des techniques d’ancrages, de coaching et de PNL pour comprendre dans quelle mesure ces méthodes sont limitées.
Les ancrages émotionnels consistent à associer des états de plaisir ou de souffrance à des comportements ou des circonstances physiques. Les premières techniques apparurent dans les années 50 en psychiatrie, où on entrainait le corps à être physiquement dégouté par des déclencheurs.
On injectait des drogues (type apomorphine) au patient pour provoquer des nausées, tout en le soumettant à des stimuli visuels. Sous l’effet des nausées, on soumettait le patient à des images de violence (thérapie de l’aversion). Puis, on coupait les drogues quand l’image était vertueuse (thérapie de conversion). Ainsi, on reprogrammait le cerveau du patient pour associer le plaisir à la vertu, et la souffrance à la violence.
Si les thérapies de l’aversion ou de conversion tendent à disparaître, la PNL s’inspire du même principe. Les techniques de PNL reposent sur l’imagination mentale pour associer du plaisir à l’atteinte d’objectifs. À vrai dire, la base du coaching en PNL ressemble à une thérapie de conversion. En coaching PNL, tout revient à s’enflammer pour atteindre l’objectif rêvé. Un bon pratiquant de PNL, expert en hypnose, peut aussi tenter de faire un ancrage durable dans l’inconscient du client.
Le problème des ancrages, du coaching et de la PNL est que nous créons seulement des attachements à des symboles du plaisir. Donc, nous créons de nouvelles dépendances psychiques. La base du coaching en PNL consiste souvent à être de ceux qui gagnent dans la vie, et ne pas être des perdants.
Mais que faites-vous si la vie vous prive de tout ce que vous aimez ? Que faites-vous si rien ne s’arrange, même si vous travaillez sans faille pour manifester votre rêve ? Oui ; cela arrive. Nous avons tous vécu ce genre de situations au moins une fois. À supposer que vous associiez du plaisir à une situation difficile pour moins souffrir, la vie peut vous en priver de nouveau. Et donc vous obliger à vous détacher de vos illusions.
En vérité, le vrai pouvoir à l’origine de tous nos états de joie se trouve à l’intérieur de nous-mêmes ; pas à l’extérieur de nous-mêmes. Nos objectifs externes doivent servir l’objectif interne de mûrir notre conscience, si nous voulons être heureux. Le seul et unique ancrage à mettre en place dans la vie est d’associer notre ego, la perception de nous-mêmes, à l’Ego avec un E majuscule de notre inconscient.
Cet ancrage élimine de facto toutes nos limites psychologiques, car le monde n’a aucun pouvoir sur notre univers intérieur. Or, l’inconscient ne pense pas en gagnant ou perdant par rapport aux autres. L’inconscient pense la vie comme un apprentissage continu vers la maîtrise de notre pouvoir créatif. L’énergie de l’inconscient est sans limites.
En cultivant la relation adéquate avec l’inconscient, nous apprenons à maîtriser l’intarissable force intérieure qui nous habite. Alors, nous comprenons que l’énergie du bonheur se trouve déjà là, en notre for intérieur, sans besoin d’ancrer quoi que ce soit dans le monde qui nous entoure. Ainsi, nous devenons heureux en toute circonstance, même dans les moments difficiles.
Si vous êtes intéressé pour développer ce genre d’état extraordinaire, consultez les ressources disponibles sur ce site.
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